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/+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri
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Park Se Hwan
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Park Se Hwan
Sujet: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Jeu 25 Fév - 20:07

God, i promise i would be a good boy.

 
Une semaine…Probablement la plus longue depuis ces dernières années et pour cause ! Na Ri et moi nous étions fait choper en pleine partie de jambes en l’air par ma petite soeur le jour de son anniversaire. A la suite de cette erreur que nous avions commise, rien n’allait plus et certainement pas l’état de Cameron qui se dégradait un peu plus chaque jour, entre les nombreux médicaments qu’elle avalait et les frasques qu’elle commettait à Séoul sans se soucier de notre réputation. Même si je comprenais le sentiment de trahison qu’elle avait du encaisser à cause de nous, je ne supportais pas ce nouveau train de vie s’infligeait pour deux raisons. La première était sa santé qui se dégradait au fur et à mesure. La deuxième…me touchait directement puisqu’il s’agissait de ses mauvaises habitudes à s’afficher en public dès qu’elle quittait le loft. J’avais beau lui avoir coller plusieurs types au cul pour la surveiller et éviter tous les ennuis possibles, je passais mon temps à réparer ses erreurs avec de l’argent et des promesses que j’allais devoir tenir. Pour Cameron tout semblait si simple…Elle ne se doutait pas des heures que je perdais à négocier pour sauver son cul et celui de notre famille au détriment de mes études. Jusqu’où était-elle prête à aller pour se venger ? Je l’ignorais.

Depuis ce fâcheux événement, j’avais donc décidé de ne plus contacter Na Ri, de la fuir à chaque fois que je la croisais dans un couloir ou sur le campus pour éviter une situation compromettante. Il fallait que Cameron oublie cet incident, qu’elle ne pense plus à nous en train de nous adonner à notre activité physique préférée…Sinon elle ne me pardonnerait jamais. Seulement voilà, je n’étais pas habitué à être aussi peu « actif » et les horaires que je me tapais à cause de Cameron m’empêchaient de prendre du bon temps en dehors de mes cours que j’avais séché presque toute la semaine. J’avais la chance de ne pas être accro à la drogue mais le sexe était une autre paire de manches…

« Oui d’accord j’ai compris…Oui, elle ne recommencera pas, je vous l’assure » D’une voix désespérée, je coinçais le téléphone entre mon cou et mon oreille afin de pouvoir remonter ma braguette et me laver les mains à l’un des lavabos des toilettes du premier étage. Il était déjà 17 heures et les couloirs se vidaient gentiment pour laisser place aux activités extra-scolaires auxquelles je n’avais jamais porté plus d’attention. En dehors du club de cheerleading que j’avais visité bon nombre de fois, rien ne m’intéressait plus que ça. « Oui, oui bonne soirée » Enfin, je raccrochais pour le glisser dans ma poche tout en quittant la pièce d’un pas las et fatigué. Sérieusement, elle me cassait les couilles avec son comportement de gamine en pleine crise d’adolescence…Pour la énième fois de la journée, je venais de lécher le cul au propriétaire d’une boutique de luxe qui m’avait appelé à cause de Cameron et alors que je traversais le couloir pour rejoindre le Riot où j’avais prévu de travailler, mon regard se posait sur une des vitres qui donnait sur la salle d’un club. Si je n’avais pas reconnu cette chevelure colorée, j’aurais sans aucun doute continué mon chemin mais dès l’instant où je l’avais reconnue, je m’étais arrêté pour reculer et observer le nom du club qui était inscrit sur la porte. « Bienvenue au club d’abstinence » Sous le coup de l’étonnement, je ne réagissais pas avant de me mettre à rire devant l’affiche que je décrochais de la porte pour l’observer de plus près. Na Ri, dans un club d’abstinence ? C’était une blague, pas vrai ?

« Excuse-moi, tu bloques le passage… » Je détournais aussitôt mon regard sur la demoiselle qui venait de tapoter mon épaule pour me faire remarquer que je me trouvais devant l’entrée. A en juger par son petit air coincé et le badge qu’elle affichait fièrement, elle était la « présidente en chef » du club. Intéressant. Prêt à poursuivre mon chemin, je n’arrivais pas à m’empêcher de retenir le bras de l’étudiante à qui je lançais un sourire radieux et totalement faux. Il était temps de faire place à l’acteur qui sommeillait en moi. « Dis, je me demandais si je pouvais me joindre à vous… » Park Se Hwan, membre du Riot influent, dans le club d’abstinence ? J’avais deviné sans trop de difficultés ce qui venait de lui traverser l’esprit mais je ne la lâchais pas, soutenant son regard avec insistance. Ils acceptaient ceux qui voulaient retrouver la voix de Dieu, non ? C’était écrit noir sur blanc sur le foutu papier. « Tu…toi ? Mais… » Elle riait. Etait-ce si peu probable ? Oui, clairement. Mais je prenais rapidement un air très sérieux pour la convaincre de ma sincérité. « Ecoute je sais que ça doit te paraître drôle mais je me suis remis en question et comme je suis très croyant… » Je m’arrêtais, riant  intérieurement avant de tendre la main pour attraper la croix qu’elle portait à son cou, histoire de soutenir mes propos.  « j’aimerais trouver le moyen de réparer mes erreurs et de revenir sur le droit chemin…Dieu est mon seul espoir. Aide moi à redevenir pur » Jamais de ma vie je n’avais réussi à être aussi sérieux dans une situation pareille et peu après que je lui aie inventé ce charabia, elle m’invitait à les rejoindre en rentrant dans la salle où les autres membres étaient déjà assis. J’en profitais donc pour me trouver une place à côté de Na Ri à qui je souriais discrètement tout en laissant la folle dingue nous expliquer le thème de la réunion qui m’importait peu. Visiblement, les membres devaient raconter leur semaine et je me languissais déjà d’entendre celle de ma collègue à qui je caressais doucement la cuisse avec la plus grande des discrétion pendant que la coincée continuait son speech. « Bonsoir en fait, moi c’est Se Hwan, je suis nouveau » quoi ? Nous n’étions pas censés nous connaître, alors autant jouer le jeu.


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Woo Na Ri
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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Ven 26 Fév - 9:00

God, i promise i would be a good boy.

 
outfit ✟ 17h. Je suis prête à bénir le seigneur que je ne sois pas en retard une fois encore. C'est une fâcheuse habitude qui m'empêche de me faire passer pour la bonne petite chrétienne, sage et consciencieuse que je ne suis pas, pourtant aujourd'hui plus que n'importe quel jour je vais devoir me surpasser en matière de cinéma, c'est le jour tant attendu du club d'abstinence ! Je n'ai pas foutu mon nez au campus de la journée mais je me presse, toute pimpante, de monter au premier étage en direction de la salle du club. C'est la première fois que j'y vais depuis que Cameron nous a pris en flagrant délit avec Se Hwan, j'ai donc un tout nouveau point de vue, je me dis, sait-on jamais, que si je les écoute pour une fois ils vont peut-être me convaincre avec leurs conneries. Enfin, j'y crois pas trop. J'ai donc quand même perpétué ma petite tradition personnelle en venant sans aucun sous-vêtements, dans un délire tordu qui a le don de me faire exulter.

En bonne fayotte je m'assois comme à mon habitude à la droite de la place de la présidente pour la seconder, révisant mon speech apprit par cœur en me jetant sur un donut. C'est affreux, depuis que j'ai réduit mon quota d'orgasmes et que j'ai augmenté celui de mon stress pour Cameron, je ne fais que bouffer! Mais j'ai vraiment tout essayé pourtant, j'ai baisé à droite à gauche, je me suis shootée, j'ai tout fait mais im-po-ssi-ble de me satisfaire. Et j'ai toutes les peines à retrouver une relation normale avec Cam', Jeo Sun veut toujours pas coucher avec moi ce connard et Se Hwan… Se Hwan je crois qu'il me déteste. Hmmmph, je retiens un geignement et me venge d'une bouchée de donut. Dieu merci mon corps est incapable de prendre un gramme, parce que ça s'rait l'pompon !

La réunion va bientôt commencer. Mais au moment où je crois pouvoir enfin être libérée de mes tourments pendant une petite heure au moins je remarque la silhouette de Se Hwan se glisser dans la pièce. Je m’étouffe dans mon donut. Bordel, qu'est-ce qu'il vient foutre ici ce con ? Si c'est pour me faire payer y a pas intérêt ! J'ai eu le plus grand mal du monde à crédibiliser cette activité à cause de nombreuses rumeurs totalement fondées à mon propos. De plus, en tant que Queen du BBHMI Club je suis dans une position assez délicate, je dois mentir mieux que jamais pour me faire passer pour la gentille coincée s'étant engagé chez l'ennemi pour essayer de les convaincre de l'intérieur que le sexe c’est pas bien. C'est comme se faire guerre contre soi-même, en fait.

Se Hwan continue de s'approcher avec un sourire un peu flippant aux lèvres. J'aime pas ça, ça cache quoi ? Je ne supporterais pas qu'il vienne faire écrouler tout mes efforts comme un château de carte. Je vise le poste de présidente du club d'abstinence, qui m'a déjà échappé deux fois à cause de rumeurs à la con. Sauf que pour l'instant il ne fait rien du tout, il s'assoie à côté de moi tout tranquillement pendant que ma rivale commence à déblatérer les débilités habituelles. Je le regarde avec des yeux de merlans fris, la bouche grande ouverte. C'est le diable c'est ça ? Il est venu me chercher pour me traîner en enfer ? Sa main touche alors ma cuisse, je sursaute. Merde. Non. Je lui adresse le regard le plus parlant possible, un regard qui veut lui demander : Pourquoi t'es là ? S'il-te-plais fous pas la merde dans ma vie et je t'en-prie retire ta main qui me fait un effet démesuré compte-tenu de ma libido en crise existentielle.

- Bonsoir en fait, moi c'est Se Hwan, je suis nouveau.

Un peu qu't'es nouveau mon pote. Tellement nouveau dans l'paysage que je le fixe en oubliant mon attitude de la jeune fille parfaite, mais je parviens tout de même, en puisant au fond de moi la volonté nécessaire, à afficher un sourire éclatant à mon voisin en scandant un « bonsoir, Se Hwan » qui fait très alcooliques anonymes. Techniquement, c'est à lui de commencer le tour cette semaine, mais je crains le pire en m'imaginant ce qu'il pourra bien raconter, je décide alors de me concentrer coûte que coûte sur la présidente du club qui l'invite à nous parler de son questionnement personnel et de ce qui l'a poussé à nous rejoindre, bien que mon cerveau ne soit pas en mesure d'ignorer les caresses de Se Hwan sur ma jambe. Putain, j'le savais, j'aurais du mettre un pantalon.

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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Ven 26 Fév - 19:26

God, i promise i would be a good boy.

 
Pourquoi me lançait-elle ce regard insistant ? Craignait-elle que je la grille devant tous les membres du club ? Que ses efforts soient réduits à néant à cause de mon comportement ? Na Ri me connaissait bien mal si elle me croyait capable de nous ridiculiser uniquement pour l’embêter ou pour pour me divertir. Tout l’intérêt de ce défi était de réussir à me faire accepter parmi les étudiants présents, de jouer le rôle du type qui voulait se repentir, de celui qui voulait oublier son passé tumultueux pour se rapprocher du paradis. La semaine que j’avais passée avait été si pénible que l’idée de jouer à l’acteur me semblait soudainement être très tentante. Cela me permettrait d’oublier les soucis que j’avais rencontré avec Cameron et les nombreuses heures que j’avais perdu pour arranger ses coups bas. C’était donc très confiant que je prenais place à côté de la demoiselle qui prenait visiblement son rôle très à coeur. Depuis combien de temps elle en faisait partie ? Aucune idée et je comptais bien obtenir toutes les réponses à ces questions qui se bousculaient dans ma tête à son sujet. Sans oublier de rajouter une touche de difficulté en glissant mes doigts sur sa cuisse dénudée, j’en profitais donc pour me présenter auprès de ceux qui reportaient soudainement leur regard sur moi. Afin de cacher cette main baladeuse, j’attrapais la veste de Cameron que je posais sur ses cuisses histoire de m’assurer que personne ne remarquait mon geste avant d’écouter la présidente finir le speech qui m’invitait à en dire plus sur les raisons de ma venue. Oh vraiment, il allait falloir que je leur explique ce qui m’avait poussé à entrer dans la salle pour les rejoindre ? C’était si gentiment demandé…

« Oh et bien puisque c’est à moi de commencer, allons-y… » D’un naturel calme, je gardais mon attention rivée sur les membres qui nous entouraient et à qui j’offrais un magnifique sourire tout en remontant lentement mes doigts sous la jupe de Na Ri qui ne manquerait pas de me tuer à la sortie de la réunion. Très excité par l’idée que l’on puisse nous prendre en flagrant délit de caresses non autorisées par le seigneur, je ne patientais pas longtemps avant de reprendre sur un ton assuré. « Certain d’entre vous doivent sûrement savoir qui je suis. Je fais partie du Riot Club depuis mon entrée à l’université et comme vous le savez tous…Nous avons une réputation sulfureuse. Je ne vais pas vous mentir en vous disant que ce ne sont que des rumeurs et que je n’ai jamais commis d’erreurs. J’ai pêché bon nombre de fois, avec beaucoup de filles, à qui j’ai fait de très vilaines choses, je l’avoue… » Je me demandais sérieusement comment allait réagir Na Ri à l’écoute de mes propos, si elle allait réussir à garder son calme devant mes mensonges ou si elle allait se mettre à rire. Pour corser la situation, mes doigts continuaient leur ascension jusqu’à son entrejambe que je me surprenais à retrouver…nue ? Sans pouvoir contenir un léger sourire, je me retenais de tourner la tête pour échanger un regard avec Na Ri, me contentant de profiter de ce détail fort plaisant pour jouer avec mon mon index et mon majeur le plus discrètement du monde, titillant ce point que je savais particulièrement sensible pour tenter de lui arracher une réaction sans m’arrêter de parler. « Si je suis venu aujourd’hui, c’est parce qu’il y a une semaine, j’ai commis une grosse erreur en couchant avec l’amie d’enfance de ma soeur à sa fête d’anniversaire. Vous savez on était ivres, la fête était sympa et tout a dérapé quand elle nous a surpris ensemble. » Je m’arrêtais pour prendre mon souffle et m’attarder sur les regards de ceux qui semblaient choqués par mes propos, en profitant pour enfoncer l’un de mes doigts en elle d’un geste doux et à la fois intense. Honnêtement, j’avais de la peine à rester concentré sur ce que je leur racontais et me forçais à croiser les jambes pour cacher cette bosse qui se dessinait petit à petit dans ce pantalon bien trop serré. Oui, elle m’excitait et oui, je crevais d’envie de la sauter là tout de suite, mais je me contenais malgré tout. « Enfin bref…Depuis, elle me déteste et je regrette de l’avoir blessée…Le problème vous voyez, c’est que cette fille avec qui elle nous a surpris, je n’arrête pas de penser à elle, c’est plus fort que moi. Elle est si…hm… » Je me mordillais la lèvre inférieure, contenant mes propos pour ne pas les choquer. « délicieuse…J’ai donc décidé de participer au club pour revenir sur le droit chemin et ne pas commettre d’erreurs encore une fois, parce que je suis un bon chrétien et que je veux aller au paradis…Le sexe c’est mal et j’en suis conscient. J’ai dérapé ces derniers mois à cause de mes mauvaises fréquentations, mais je suis prêt à rester pur pour sauver la relation que j’ai avec ma soeur et ne plus jamais voir cette fille. » J’en avais terminé et honnêtement, je ne pensais qu’à fuir avec Na Ri pour nous amuser mais je restais sagement à ma place pour écouter la présidente m’expliquer qu’elle comprenait ma situation et que Dieu me pardonnait mes péchés…Bla…bla…bla. Bien évidemment, je ne comptais pas « sauver » ma relation avec Cameron, ni arrêter de voir Na Ri et je savais qu’au vu de mes gestes, elle l’avait bien compris…Occupé à hocher la tête aux propos de celle qui dirigeait le club, je terminais néanmoins par tourner mon regard vers Na Ri à qui je souriais lorsque la parole lui revenait. J’avais hâte de l’entendre nous raconter sa semaine…


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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Ven 26 Fév - 21:13

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outfit ✟ Maprès avoir posé gentiment une veste sur mes genoux -geste qui n'est pas dénué de sens- Se Hwan ne se fait pas prier pour prendre la parole. J'en profite pour le détailler du regard, et rien que d'ici il me fait de l'effet. Dieu sait à quel point je suis faible face aux hommes qui portent des chemises ! Je parviens tout de même à me concentrer quelques temps sur ses mots, trop curieuse de savoir ce qu'il va bien pouvoir inventer.

- Certain d’entre vous doivent sûrement savoir qui je suis. Je fais partie du Riot Club depuis mon entrée à l’université et comme vous le savez tous…Nous avons une réputation sulfureuse. Je ne vais pas vous mentir en vous disant que ce ne sont que des rumeurs et que je n’ai jamais commis d’erreurs. J’ai pêché bon nombre de fois, avec beaucoup de filles, à qui j’ai fait de très vilaines choses, je l’avoue…

Je hausse les sourcils. AH CA. J'lui fais pas dire ! Je mord ma lèvre inférieure pour réprimer un sourire. Pour l'instant je trouve la situation simplement amusante mais moi qui me croyait innocemment  être déjà en mauvaise posture avec une simple caresse sur la jambe je m’aperçois rapidement que je ne suis pas au bout de mes peines. Ses mains ne font que se rapprocher du point de non-retour. Je le déteste sur le moment et pourtant je voudrais sous aucun prétexte qu'il s'arrête. Ses doigts rencontrent bientôt mon entre-jambe. Aah. Putain. Je tressaillis, les paupières closes durant un quart de secondes. C'est à partir de ce moment là que j'oublie totalement d'écouter le monde autour. Je sens un poids énorme s'envoler de mes épaules. Je suppose que c'est sa manière de me signifier qu'il n'est pas prêt à tirer un trait sur nous deux et je me rends alors compte que ça m'angoissait bien plus que prévu.

Je lui adresse des sourires encourageants pour me donner une contenance mais tout ce que je vois c'est une bouche articuler sans son. Qu'il me fasse ça autour de toutes ses religieuses désechées du dessous me fait mouiller comme jamais, un public pareil qui pourrait nous surprendre… Quel scandale ! Seulement, comme une anticipation de ma soif, je sens délicieusement un doigt s'introduire en moi. Hm, je ravale mes gémissement de toutes mes forces, ma vie en dépend. Je vois mon rôle de sainte-nitouche s'éloigner peu à peu loin de moi.

- Enfin bref…Depuis, elle me déteste et je regrette de l’avoir blessée…Le problème vous voyez, c’est que cette fille avec qui elle nous a surpris, je n’arrête pas de penser à elle, c’est plus fort que moi. Elle est si…hm… délicieuse…J’ai donc décidé de participer au club pour revenir sur le droit chemin et ne pas commettre d’erreurs encore une fois, parce que je suis un bon chrétien et que je veux aller au paradis…Le sexe c’est mal et j’en suis conscient. J’ai dérapé ces derniers mois à cause de mes mauvaises fréquentations, mais je suis prêt à rester pur pour sauver la relation que j’ai avec ma soeur et ne plus jamais voir cette fille.

Je ris intérieurement, non sans retenir le compliment. Menteur, ai-je envie de lui lancer. Des mensonges et toujours des mensonges… A deux nous y sommes embourbés jusqu'au cou. La présidente, satisfaite de ses paroles tente inutilement de le rassurer. Certes Dieu pourrait lui pardonner ses pêchés mais lui comme moi ne vivrons pas assez longtemps pour faire amende honorable. Ouhmmmppfff. Oh ça non, me dis-je en voulant oublier la magie de ses mouvements en moi.

C'est alors que la parole me revient, dans un élan d'inspiration je cite même religieusement la bible en continuité avec ce que l'on disait plus tôt.

- «Que celui d'entre vous qui n'a jamais péché lui jette la première pierre!»

Je lui souris, pleine de complaisance et même si je n'ai pas encore dis grand-chose, à chaque mot prononcé, garder le contrôle de moi-même devient plus difficile. Les doigts de mon voisin se font insistants et je ne peux pas décrire cette sensation qui plane entre peur et désir. Je décide de tenter la fayote jusqu'au bout, les bras croisé sur mes genoux.

- Quant à moi, je suis tout d'abord très heureuse de vous retrouver ici ce soir. Comme vous le savez la lutte est longue et les tentations sont nombreuses. Mais l'espoir perdure dans le cœur des hommes, et nous, frères et sœurs devons avoir confiance en les plans du Seigneur, puisqu'il a lui-même confiance en nous. Ma propre semaine fut chaotique. Au sein de mes activités au BBHMI Club je côtoie la dépravation mais je continue de prêcher la bonne parole. Que Dieu nous pardonne. Il le fera.

Hmpf. J'ai besoin de m'arrêter quelques instants. Se Hwan ne me laisse aucun répis et je crève d'envie de lui rendre la pareille. J'agrippe la veste qui couvre mes jambes au point de m'en faire blanchir les articulations, sans m'en rendre compte je me redresse sur ma chaise en étant à moitié penchée en avant, les jambes plus écartées que ce que je veux bien croire. O-oh god, je perds la tête.

- Le seigneur est bon… O-oui il est vraiment très booon. Oh oui il est vraiment trop bon.

Faut que je m'arrête, que je reprenne mes esprits parce que je commence à dire n'importe quoi. Tout le monde va nous cramer, c'est pas possible y a pas plus flagrant...

- Oui donc,

Je m’éclaircis la gorge, refermant légèrement mes cuisses.

- Après tout pourquoi avons-nous besoin de cette dépravation ? Les garçons, tout ça, aussi nombreux seront-ils ils ne pourront pas remplir votre âme. Il n'y que de Dieu qui puisse le faire. Sa caresse est vraiment si douce…

MAIS. FERME. TA. GUEULE. Il faut que j'expédie le truc au plus vite.

- Enfin… Voilà, c'est tout ce que je voulais partager cette semaine.

Oh putain j'ai vraiment honte. Ce dont j'ai honte c'est de ressentir tellement de plaisir à ce moment là. Je crois que c'est la situation la plus excitante que je connaisse, j'ai presque envie que tout le monde nous vois, que Se Hwan se lève et qu'il me prenne juste là, au regard de toutes ces vierges effarouchées. Et puis, bizarrement, à en croire les airs sur les visages autour, mon discours a plutôt ravi l'assemblée. Franchement elles mériteraient de se faire sauter salement si c'est ce genre de choses qui les font vibrer. Cela dit j'évite soigneusement le regard des membres, j'ose juste brièvement lever les yeux vers Se Hwan mais les baisse aussitôt. Non, j'vais éclater de rire il faut pas.

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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Sam 27 Fév - 0:23

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Toute cette mascarade dans le seul et unique but de me rapprocher de Na Ri dans le dos de ma soeur sans que personne ne se doute de quoi que ce soit…Je me faisais pitié parfois. Devais-je pour autant arrêter ? Tout ça parce que Cameron me l’avait interdit ? Il m’arrivait de regretter mon geste, de me rappeler à quel point j’avais merdé en agissant de la sorte, en la trahissant sans une once d’hésitation depuis quatre ans en me tapant sa meilleure amie…Mais plus les jours passaient et plus ma vision des choses se modifiait au fur et à mesure que ses conneries s’enchainaient. Pourquoi n’avais-je pas le droit de prendre du plaisir avec cette fille qui me plaisait et avec qui je m’entendais bien, aussi bien sur le plan sexuel qu’en tant ami ? En quoi ma relation avec Na Ri la regardait ? Oui, j’étais l’horrible grand frère qui couchait avec son amie d’enfance mais ce genre de situation n’était pas si terrible et je n’étais pas assez naïf pour croire qu’elle avait épargné mes amis à qui j’avais pourtant formellement interdit de toucher à ma soeur. Je savais que beaucoup d’entre eux ne m’avaient pas écouté, qu’ils avaient cédé à la tempête Cameron comme beaucoup d’hommes avant eux et pourtant, je ne lui faisais pas de crise de jalousie.

A bout de nerfs, je n’hésitais donc pas à aller à l’encontre des principes que je m’étais fixé en début de semaine en me permettant de tripoter Na Ri en pleine réunion. Pire, je prenais un malin plaisir à glisser mes doigts en elle pendant qu’elle nous expliquait à quel point il était dur de subir la dépravation de son club lorsqu’on prêchait la parole de Dieu. Pour être totalement honnête, j’étais impressionné par sa manière d’encaisser mes provocations sans exprimer le moindre signe de plaisir qui se serait vite avéré suspect compte tenu de la situation. Malgré mon doigté d’expert, elle se cramponnait à son rôle de sainte-nitouche comme une moule à son rocher en gardant un calme que je ne manquerais pas d’applaudir lorsque nous serions seuls. Petit à petit, je sentais toutefois son corps se tordre sous cette douce torture que je lui infligeais avec plus d’intensité, appréciant la sensation de ses cuisses qui s’écartaient puis se refermaient autour de ma main qui ne cessait jamais de se mouvoir. A plusieurs reprises, sa voix perdait de l’assurance, profitait d’une remarque « divine » pour échapper un soupir de plaisir avant qu’elle ne finisse par glisser une phrase qui m’arrachait un sourire qu’il m’était impossible de cacher. Sa caresse est vraiment si douce…? Vraiment ? Elle en avait de l’imagination…

« Inspirant…C’était très inspirant…merci » Je ne pouvais que la remercier de s’être donnée tant de mal à nous exposer le cours de sa semaine, n’est-ce pas ? Sans me soucier de savoir si oui ou non mes gestes devenaient moins discrets, je les écoutais finir leur beau discours à tour de rôle en perdant patience jusqu’à ce que la présidente annonce l’heure de la prière. Sérieusement ? Les yeux rivés sur elle, je contenais un rire alors que mes doigts se retiraient d’entre les cuisses de ma complice pour que je puisse me lever comme il nous l’était demandé, en prenant bien soit de placer mes mains devant mon entrejambe pour masquer cette érection prédominante. C’est qu’elle m’avait mis dans tous mes états… « Fermez-vos yeux mes enfants… » Je restais bien éveillé en face du groupe qui s’exécutait, en profitant pour rapprocher mes lèvres de l’oreille de Nari alors que ma main s’agrippait à sa fesse l’espace de quelques instants. « J’vais te baiser tellement fort que tu pourras plus marcher ma belle… » ma murmure s’éteignait bien rapidement, couverte par les chants religieux qu’entamaient les membres du club. Bien sagement, je me joignais à eux en gardant les yeux bien ouverts pour les surveiller jusqu’à ce qu’ils finissent par annoncer l’heure de l’apéro. Enfin…l’heure du thé et des petits biscuits en forme de jésus. Charmant. Vraiment. En réalité, je n’attendais que de pouvoir m’enfuir avec la demoiselle, de nous trouver un coin tranquille pour profiter de ce corps dont je m’étais privé trop longtemps. Sauve moi Na Ri…Trouve le moyen de nous emmener quelque part mais agis vite…

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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Dim 28 Fév - 19:01

God, i promise i would be a good boy.

 
outfit- Inspirant… C'était très insirant...merci.

Ajoute Se Hwan. Je lui envoie le plus discrètement possible un coup de pied en me mordant la lèvre jusqu'au sang pour ne pas exploser de rire. Bon sang, n'appuie pas sur moi comme ça j'ai déjà tellement de mal à garder le contrôle ! Putain c'que j'ai chaud en plus ! Je voudrais enlever cette foutue veste mais mon chemisier est tout à fait transparent, ce qui n'est pas de très bon goût sans sous-vêtements… Je m'évente donc d'une main en faisant passer ce geste pour un surplus d'émotions. Quelles conneries faut pas inventer de nos jours ! Et le ce n'est pas fini ! Heureusement que le club d'abstinence ne compte pas parmi les plus populaires du campus, car il faut attendre le témoignage de chaque membre présent pour entrevoir la fin de cet enfer. Enfer ou paradis j'sais pas trop tant le plaisir du mouvement des doigts de Se Hwan en moi grandit et tant il m'est presque douloureux de rester impassible. Les ongles de mes poings renfermés s'enfoncent dans mes paumes, chaque sensation tactile de mon corps se développe, et c'est la première fois que le moment de la prière me réjouit autant. Juste à temps pour éviter l'incontrôlable.

Fuuu… Je soupire sans ménagement sous le regard réprobateur de la chef de réunion. Tsss, je l'avais oubliée celle-là. Je lui joue l'air étonné, comme si j'étais tout à fait dans mon état normal, me levant pourtant avec un train de retard. Mon cœur a besoin de quelques secondes pour récupérer hé, j'suis humaine bon sang, mes mains se lient à celles de mes voisins et je ne me donne pas la peine de fermer les yeux, comme à chaque fois. Et Se Hwan non plus, ma respiration se stoppe nette alors qu'il agrippe ma fesse, provoquant un long frisson qui remonte le long de mon dos, en me susurant à l'oreille :

- J'vais te baiser tellement fort que tu pourras plus marcher ma belle...

Je pouffe, souffle incontrôlable en réponse à celui de mon amant qui me chatouille le cou. Je passe ma langue sur le bout de mes lèvres en lançant un regard mi-amusé mi-approbateur à Se Hwan, que je ne lâche pas des yeux alors qu'il fait semblant de rejoindre la litanie du groupe. Mon cerveau compte les secondes. Avec ses derniers mots mon voisin a totalement désintégrer tout résidu de patience qui pouvait subsister chez moi, je sens déjà mentalement la sensation de ses doigts sur ma peau, l'amour brûlant de nos ébats… A peine la prière terminée je prends la parole sans réfléchir.

- Eh bien… Je vous souhaites à tous une très bonne semaine et malheureusement nous allons partir parce qu'il faut qu'on aille… Vous savez...

Je pointe une direction au hasard de mon pouce en me perdant dans mes propos.

- Il faut que j'accompagne notre nouveau venu au… Au truc. Pour remplir le formulaire...

J'avance à reculons vers la porte en tirant le concerné avec moi, sans plus de précision sur la raison de notre soudaine disparition. Clac. La porte est fermée, je fais volte-face et je pousse la porte des toilettes juste en face. Mais je la referme aussitôt en y voyant quelques personnes. Merde. Bon, bon, bon, je parcours l'allée des yeux pour y trouver un endroit tranqui… Ah je sais ! Je glisse un regard en coin à Se Hwan pour l'entraîner avec moi dans le placard à balais. A l'américaine u know. Ça ferme même pas à clés mais personne n'y va de toute façon dans ce placard, il me semble même avoir déjà tenté l'expérience avec un mec de ma classe en première année de licence. De toute façon je ne veux pas attendre plus longtemps, j'ai besoin de sentir la présence de Se Hwan en moi.

Juste avant d'entrer je me retourne pour vérifier qu'aucun petit curieux ne puisse nous voir nous cacher là et pousse Se Hwan avec mes fesses à l'intérieur de la petite pièce. Je sens d'ici la bosse de son pantalon contre mon dos, mais il faut d'abord que je ferme la porte et que je dégrafe ma veste qui tombe lâchement sur le sol pour ensuite sauter sur le jeune homme, enroulant mes jambes autour de son buste, ce qui remonte ma jupe sur mes hanches. Je plaque ma bouche contre la sienne et m'affaire précipitamment à déboutonner les premiers boutons de sa chemise. Murmurant contre sa bouche :

- Putain Se, prends-moi vite.

Mon emprise se défait peu à peu, me laissant glisser à nouveau les pieds sur le sol je parcours son torse que je connais par cœur de mes mains pour le libérer de sa chemise et vient titiller son téton doucement en défaisant sans plus attendre sa ceinture et la fermeture de son pantalon.

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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Lun 29 Fév - 1:14

God, i promise i would be a good boy.

 
Frustration. J’étais incapable de me souvenir de la dernière fois où j’avais ressenti un désir pareil. Me retrouver coincé dans cette salle, entouré d’étudiants boutonneux et mals dans leur peau, à devoir raconter que ma vie était un enfer à cause du sexe tout en doigtant la meilleure amie de ma soeur était une situation qui dépassait l’entendement. Nous étions fous de prendre de tels risques simplement pour tester nos limites et nous exciter. Fous de croire que nous étions invincibles et que rien ne pouvait nous arriver, simplement parce que nous étions les héritiers Park et Woo et que nos capacités d’acteurs étaient exceptionnelles. Malgré les remords que je ressentais à l’égard de ma soeur pour l’avoir trahie et m’être fait prendre le jour de son anniversaire, je n’arrivais pas à changer. J’avais essayé toute la semaine d’éviter Na Ri pour ne pas recommencer, de la fuir pour ne pas décevoir Cameron et lui donner raison en passant une fois de plus pour le connard égoïste que j’étais mais c’était plus fort que moi. Je devais tout faire foirer…Toujours.

Plantés dans cette salle qui puait l’interdit, je comptais les secondes en priant pour que leur foutue chanson s’arrête, prêt à fuir à la première occasion pour satisfaire cette envie que je gardais enfouie depuis plusieurs jours. Tout comme ma partenaire, le temps me paraissait incroyablement long, si bien que lorsque la fin de la réunion s’annonçait, je n’hésitais pas un seul instant à la suivre comme un toutou en gardant la queue entre les jambes. Je ne cherchais même pas à comprendre ses excuses, encore moins à l’aider dans ses mensonges. Au lieu de ça, je leur lançais un sourire faux-cul et me détournais d’eux pour sortir de la salle d’un pas pressé. Vite. Il fallait que l’on soit seul, que je puisse me libérer de ces foutus vêtements qui comprimaient mon sexe et m’arrachait une douleur qui devenait gentiment insupportable. Si ça ne tenait qu’à moi, je l’aurais déjà prise en plein milieu de la réunion mais j’avais quelques principes à respecter si je ne voulais pas avoir d’ennuis.

Sagement, je ne bronchais pas lorsqu’elle me poussait dans ce placard à balais que je n’avais probablement jamais visité auparavant. Qu’elle ferme la porte ou non m’importait peu, du moment qu’elle ne prenait pas de temps pour satisfaire le moindre de mes désirs, chose qu’elle réalisait bien rapidement en me sautant littéralement dessus. Aussitôt, mes mains agrippaient ses cuisses dénudées sans que nous ayons besoin de nous parler et mes lèvres répondaient à l’appel de sa bouche dans un soupir plaintif. « Putain Se, prends-moi vite. » Tout allait trop vite. Je ne réfléchissais plus, incapable de me concentrer sur autre chose que mon sexe qui me suppliait de lui apporter de l’attention depuis bien trop longtemps. Cinq secondes plus tard, elle retrouvait le sol pour s’affairer à me déshabiller, prenant le temps de jouer avec l’un de mes tétons comme si nous n’avions pas assez attendu. A la fois frustré et énervé de ne pas obtenir ce que je voulais dans la seconde, j’activais le mouvement en glissant mes doigts dans ses cheveux pour tirer dessus d’un coup sec, l’éloignant de ce pauvre bouton de chair qui subissait l’assaut de ses lèvres exquises avant de saisir ses cuisses une nouvelle fois pour la soulever et la plaquer durement contre l’étagère qui se trouvait dans son dos, me foutant éperdument des bocaux et autres bibelots qui s’écrasaient bruyamment sur le sol. Dans un soupir libérateur, je délivrais ma verge de ce boxer dans lequel j’étouffais pour me glisser en elle d’un coup sec, butant contre ses cuisses comme un sauvage sans me soucier de savoir si elle appréciait ça. Je savais que oui et même si ce n’était pas le cas, tant pis. Mes mains s’agrippaient à ses cuisses, mes ongles se plantaient dans sa peau rougie par mes gestes brutaux tandis que mes lèvres se collaient à sa poitrine recouverte par ce tissu transparent qui m’excitait plus que de raison. Je crevais de chaud dans cette pièce où l’air semblait manquer, suffoquant sans m’en préoccuper plus que cela. Au lieu de ça, j’aspirais son téton à travers le tissu, laissais ma langue contourner cette alvéole, humidifiant le vêtement que je finissais par retirer pour m’attaquer pleinement à cette poitrine que je connaissais par coeur. « Parle moi mal…D…Dis moi des trucs bandants putain…j’sais pas, défoule-toi » Honnêtement ? J’arrivais à peine à parler, encore moins à lui demander des trucs. Je voulais juste qu’elle se lâche, qu’elle me demande de la baiser, qu’elle gémisse mon nom en me murmurant des phrases déplacées. C’était mon petit délire parfois…Sa voix me faisait bander, qu’est-ce que j’y pouvais ? Pour la forcer à s’exécuter, je remontais mes lèvres jusqu’aux siennes et me saisissais d’une poignée de ses cheveux pour tirer sa tête sur le côté, dévorant son cou tout en continuant à lui donner des coups de reins que je rendais plus profonds, plus rapides à chaque fois.

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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Lun 29 Fév - 9:46

God, i promise i would be a good boy.

 
outfit ✟ Sans que nous puissions attendre d'avantage il me prend d'un coup sec, me portant comme une vulgaire poupée de chiffon. Son bassin se brusque contre le mien et je lance une plainte de satisfaction. Hm, ses muscles contractés laissent les veines de son cou apparaître, je me demande comment on peut se passer d'un tel corps… Si bon. Je gémis de plus belle, la façon dont il bouge, brutal, natif, instinctif, je le sens me posséder totalement. Les objets disposés sur les étagères ne m'occupent pas l'esprit une seconde, quand bien même le monde s'écroulerait autour de moi je n’interromprais pas ces retrouvailles dans les règles de l'art.

La puissance de ses coups de reins qui remontent en moi me fait prendre mon pied, je me perds peu à peu dans une folie de geignements qui résonnent dans ce petit espace. Je sens un peu mieux chaque mouvement de Se Hwan en moi, son emprise sur mes cuisses me font appeler son nom qui se perd en murmures entre mes lèvres haletantes. La chaleur moite de nos ébats collent mes cheveux contre ma peau, soulignant les traits de mon corps et de ma poitrine plaquée contre le fragile voile de mon chemisier, cet endroit même où mon partenaire vient y sceller le baiser brûlant de sa bouche. Contact exquis de sa langue contre mon téton durci par le désir qui me tient.

Mes omoplates tapent durement contre les étagère derrière moi, j'apprécie même sensation mordante du bois qui rentre dans ma peau à l'instar de mes ongles enfoncés plus que de mesure dans le dos de mon partenaire. Ma poitrine rebondis au rythme des accoups dont il me gratifie, souffle saccadé et bruyant qui se transforme en cri empli de volupté quand il me débarrasse de mon haut, supprimant tout intermédiaire entre nos deux corps se mouvant en harmonie.

- Parle moi mal… D...Dis moi des trucs bandants putain… j'sais pas, défoule toi

Une profonde jouissance remonte en moi au son de sa voix, me faisant perdre tout à coup le peu de conception de l'espace que j'avais. Il me tire alors les cheveux, j'aime ça. J'adore ça, le moindre de ses gestes qui m'envahissent intensément, je ferme les yeux tant je vois la pièce bouger autour de moi. Et tremblant légèrement de plaisir, mes mains remontent le long de sa mâchoire parfaite et viennent se ficher dans sa chevelure disciplinée que je décoiffe en gémissant à voix haute. Je me permets d'ouvrir les yeux pour le voir ainsi un instant, avant de les clore à nouveau en tendant un peu plus la tête en arrière par un grand sourire. Je le trouve tellement sexy comme ça.

Je ne me retiens pas une seconde de beugler de plaisir, encourageant cet acte sexuel des plus primaires. Je pense qu'on nous entends dans tout le couloir mais je trouve ça d'autant plus orgasmique, je veux hurler sur tout les toits à quel point Se Hwan me fait grimper aux rideaux, que tout le monde en soit témoin. Cameron ou pas Cameron.

Des mots sortent de temps en temps d'entre mes lèvres, sans que je ne le les contrôles.

- Prends-moi... ouiiiiii... lâche tout... vas-y... mets-la moi profond..


Il reste agrippé à mes cuisses, ne me délaissant pas une seconde et je ne peux que féliciter sa manière de me faire du bien. J'vous jure qu'il n'y a que lui qui puisse me faire perdre la tête comme ça. Des coups de bassin toujours plus rapprochés et profonds que j’accueille dans une mélopée de soupirs en criant son nom.

- Oh oui comme ça. Oh putain quand tu me baise… Tu me rends folle. C-Continues ! Plus fort putain, prends-moi comme une salope !

Atteignant un tel niveau d'extase je ne lui permettrais pas de ralentir en quoi que se soit. Je mord violemment ma lèvre inférieure en le poussant à ne surtout pas se retenir, je veux le sentir tout au fond de moi…

- Baise-moi j'suis pas ta mère… Aaah !

Des jouissements indiscrets me traversent alors que Se Hwan y met du cœur à l'ouvrage, je me fais tamponner comme une chienne mais putain que c'est bon… ! Le contact brutal de mon corps contre les parois de ce cagibi font céder à leur tour les étagères qui s'écroulent dans mon dos, rencontrant le sol avec fracas. Hmm, je trouve ça encore plus stimulant et je suis forcée de me tenir en place en appuyant mes bras de chaque côté de la pièce. Mais je m'arrête un instant dans ma frénésie pour changer de position le plus adroitement possible, je laisse mon partenaire me plaquer sauvagement contre le mur dont j'ignore les vis qui me rentrent dans la peau, et libère ma jambe droite que je viens poser sur son épaule, nous obligeant à nous séparer l'espace d'une demie-seconde il me pénètre à nouveau dans un grognement. Cet élan de souplesse pour lequel je remercie la pole-dance m’arrache de nouveaux geignements.

- Oh putain c'est trop bon, Se Hwan…

Je répète son nom plusieurs fois sans pouvoir m'arrêter, mes sensations décuplées par l’écart de mes jambes contre lesquelles vient claquer sa peau.

- Hmmm fais-moi mal !

Je tends le bras pour amener l'un des siens à moi, que je fais parcourir mes côtes saillantes, le galbe de mes seins et lentement mes clavicules, mon cou avant de goûter sensuellement à l'un de ses doigts que j’accueille dans la moiteur de ma bouche, suçant avec langueur sa phalange que je relâche pour plaquer plus brusquement sa main contre ma gorge dans un soupir.

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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Jeu 3 Mar - 21:56

God, i promise i would be a good boy.

 
Peu des femmes que j’avais rencontrées jusqu’à présent égalaient Na Ri et sa manière de me faire grimper au septième ciel rien qu’en étouffant mon prénom entre deux gémissements plaintifs. Si je n’arrivais pas à me résoudre à lui tourner le dos du jour au lendemain, c’était principalement parce que j’avais pris goût à nos ébats passionnés. Elle m’avait rendu accro, au point de me rendre fou, de me transformer en animal après une seule et unique semaine passée sans la sentir tressaillir sous le passage de mes doigts fins sur sa peau dénudée, de mes lèvres charnues contre son cou…Me retrouver dans cette pièce avec elle m’empêchait de réfléchir aux conséquences de mes actes, me poussait à agir et d’effacer tout ce qui me rattachait à la réalité, à ces barrières que je m’étais efforcées à mettre en place pour ne plus trahir Cameron. Mais c’était plus fort que moi, mon corps la désirait plus que de raison. Si j’étais capable de me satisfaire autrement, d’être comblé par une autre, jamais je n’aurais posé mes doigts sur elle mais…La seule qui piquait réellement mon intérêt et était la principale source de cette frustration qui me forçait à commettre des erreurs ne pouvait pas m’appartenir. Chercher à la rendre jalouse, à me rapprocher de sa meilleure amie pour combler ce manque qui ne cessait de grandir n’était pas innocent…

"Prends-moi... ouiiiiii... lâche tout... vas-y... mets-la moi profond.."

A ce rythme-là, tout le campus allait débarquer derrière la porte pour satisfaire sa curiosité…Loin d’en avoir quelque chose à foutre, je perdais définitivement pied à l’instant où mon prénom s’échappait de ses lèvres à plusieurs reprises, provoquant chez moi une série de longs frissons bien trop jouissifs pour que je ne sois en mesure de réfléchir. C’était si bon, si…libérateur. Pouvoir la sauter jusqu’à en perdre haleine, sans me soucier des bruits que nous émettions, des marques que j’allais laisser sur son corps, des brûlures qui apparaissaient peu à peu sur ses cuisses qui subissaient mes coups violents…Tout ça était si parfait. Si irréel. Des goûtes de sueur perlaient dans mon dos sous la chaleur plombante de la pièce, me donnant l’impression de mourir de chaud contre le corps brûlant de ma partenaire à qui je ne laissais aucun répit. Oh oui j’allais la baiser, la prendre le plus profondément possible, lui faire ressentir ce plaisir qu’elle m’offrait sur un plateau d’argent, la remercier de me faire vivre une telle extase. Trop absorbé par mon sexe qui se glissait en elle à un rythme soutenu, je ne remarquais pas tout de suite l’étagère qui s’effondrait sous mes assauts répétés et manquait de me faire perdre l’équilibre sous le choc. Heureusement pour moi, Na Ri avait eu le réflexe de se tenir contre le mur avant que je ne sois en mesure de réaliser ce qu’il venait de se passer. Presqu’aussitôt, je la plaquais contre le mur derrière elle en me foutant du bordel que nous mettions dans la pièce, pressé de pouvoir m’adonner à nos activités qui reprenaient de plus belle après qu’elle ait fait preuve, une fois encore, d’une souplesse qui me surprenait à chaque fois.

« Putain Na Ri…t’es une déesse… » Jurer, la traiter comme une salope, tout ça. Même si en réalité je n’étais pas aussi mal élevé, j’étais incapable de m’en empêcher quand j’étais au lit avec elle, c’était plus fort que moi. Heureusement qu’elle partageait mon délire et que mes propos la faisaient plus mouiller qu’ils ne lui donnaient envie de me gifler…La main posée sur la jambe qu’elle venait de poser sur mon épaule, je m’affairais à la pénétrer encore et toujours, me plaisant à garder les yeux rivés quelques secondes sur la vue de mon sexe gonflé qui s’enfonçait en elle. Bon dieu ce que ça me faisait bander. Cette fille était un cadeau du ciel, un fantasme sur pattes. A elle seule, elle représentait tout ce que j’appréciais et me procurait un plaisir que personne n’égalait. D’autant plus lorsque sa main vint chercher la mienne pour la guider sur son épiderme humide et brûlant contre lequel mes doigts remontaient. Je ressentais chaque mouvement, chaque ligne qui se dessinaient sous la paume de ma main jusqu’à ce qu’elle ne commette l’erreur de sucer l’un de mes doigts sous mon regard fiévreux. C’était trop, j’allais exploser. Cette vue, mêlée à cette sensation de chaleur humide qui me rappelait bien des souvenirs m’arrachait un râle de plaisir rauque que je ne parvenais pas à retenir. Décidément, elle savait s’y prendre pour me faire perdre la tête. Puis elle me demandait de lui faire mal en plaquant ma main contre sa gorge. Y tenait-elle réellement ? Un large sourire se dessinait sur mes lèvres face à cette requête à laquelle j’adhérais totalement. Sans plus attendre, mes coups de reins se firent plus lents alors que j’exerçais une pression autour de son cou, appuyant avec force alors que mes lèvres se rapprochaient des siennes pour m’assurer de réduire suffisamment son souffle, de risquer de la perdre pour mon simple plaisir personnel. Un coup, puis deux et un troisième…Je me montrais plus lent, mais bien plus brutal, m’enfonçant d’un geste sec à chaque fois, le plus profondément possible avant de reculer lentement…et ainsi de suite, tout en continuant à l’étouffer. Je voulais qu’elle suffoque, qu’elle m’implore de la laisser respirer, que ses yeux se remplissent de larmes sous la douleur que mes doigts provoquaient sur sa peau. J’avais ce petit côté sadique parfois…Et je savais qu’elle était friande de ce genre de petit délire sado-maso. Très vite, je sentais qu’elle manquait d’air, que mes mains marquaient sa peau, y laissant de jolies tâches violacées alors que je reprenais un rythme plus soutenu. Exténué, j’appuyais mon front contre son épaule, la mordais fortement tout en relâchant la pression exercée sur son cou petit à petit en remarquant que son regard se voilait. C’était l’extase, la pure, la vraie. Elle était au bord de l’évanouissement et je jubilais. « J’te sens venir bébé…Vas-y…contracte-toi, laisse toi aller » Son corps se resserrait autour du mien et je guidais mon autre main entre nos deux corps pour aller frotter cette partie si sensible de son intimité contre mes doigts humides, cherchant à lui offrir ce plaisir divin alors que mon autre main continuait à l’étrangler. Puis je finissais par craquer dans un gémissement très peu discret, mordant un peu plus son épaule sans le vouloir alors que mes doigts s’arrêtaient petit à petit de s’activer contre son sexe, lui laissant ce répit que nous méritions tous les deux. J’en profitais pour relâcher la pression sur sa gorge tout en appuyant mon front contre sa poitrine, cherchant désespérément mon souffle sans me soucier du sien. Le corps en sueur, je souriais de soulagement, apaisé de m’être laissé aller de la sorte, les muscles encore crispés par l’effort. Je ne savais pas depuis combien de temps nous étions là, mais je m’en foutais. Je voulais juste profiter, me reposer contre elle, les yeux clos.

Les secondes passaient alors, puis les minutes…Avant que je ne finisse par relever la tête pour planter mon regard dans le sien. Je mettais du temps à réaliser à quel point je l’avais violentée durant nos ébats, à quel point j’avais marqué sa peau ici et là, y laissant des bleus visibles, des traces brûlures dues aux frottements intensifs de nos peaux l’une contre l’autre. Je ne regrettais pas. Oh non. Mais je me souciais d’elle, assez pour remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille en esquissant un léger sourire avant de déposer un baiser sur ses lèvres entrouvertes. « ça va…? T’es de retour parmi nous ? » Avec l’air que je lui avais retiré, j’avais manqué de peu de la tuer et honnêtement, ça m’avait beaucoup excité. Je riais légèrement sans pouvoir me contenir, tournant la tête pour observer l’état dans lequel nous avions mis le placard à balai et nos propres vêtements. Sérieusement, l’odeur qui régnait dans la pièce était forte et je mourrais d’envie de me glisser sous une douche pour nettoyer cette sueur qui continuait à perler sur mon front. Mes vêtements étaient trempés, nos visages rougis par l’effort, nos cheveux humides, collés sur notre peau. Deux animaux, voilà ce que nous étions. « Je vais te reposer, appuies toi sur moi si tu te sens pas bien » Je restais toutefois doux avec elle, me retirant lentement en prenant un certain plaisir à voir le résultat de mon plaisir s’écouler le long de sa cuisse. C’était sexy. Carrément plaisant. Aish. Je détournais mon attention pour ne pas m’exciter à nouveau et en profitais pour remonter mon boxer, puis mon pantalon que je fermais sans la quitter des yeux, levant ma main vers elle pour toucher ces marques que je lui avais laissées. Quel idiot franchement…Comment allait-elle faire pour les cacher à Cameron ? « C’était la meilleure baise de ma vie j’crois »

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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Lun 7 Mar - 14:44

God, i promise i would be a good boy.

 
outfit ✟ La particularité de ma relation avec Se Hwan réside dans son parfait manque de logique. Je ne devrais pas coucher avec le frère de ma meilleure amie et encore moins recommencer. Pourtant nous y voilà encore une fois, assemblant sans problème les insultes et gestes violents voir primitifs à des mots doux et des baisers langoureux. J'aime que se soit le bordel. J'aime chez nous que les limites se plient à notre volonté, j'adore que Se Hwan ne se freine pas par les principes que nous inculquent la société. J’écoute mon corps sans poser de question et c'est la seule personne qui ne soit pas effrayée par le fait de perdre le contrôle pour faire la même chose. En matière de sexe on a tellement vite fait le tour… Mais ce que je peux expérimenter avec lui va toujours plus loin. J'ai trouvé l'idylle sexuelle parfaite. Le sexe dans son essence la plus pure, sous toutes ses formes. Je ne suis pas prête à renoncer à ça. Je ne suis pas prête à le rendre à sa sœur, pas avant que quelqu'un ne sache le remplacer dignement, pas avant que quelqu'un ne parvienne comme lui à réaliser les plus tordus de mes fantasmes et ne sache combler cette faim dévorante qui me ronge les entrailles. La faim du vice, encore, et toujours.

Et une nouvelle fois nous repoussons les limites. Lorsque mon partenaire referme son étreinte sur ma gorge nous entrons dans une autre dimension. Il n'y qu'à lui que je fasse assez confiance pour ça, mettre ma vie entre ses mains mais le doute qui subsiste rend l’excitation doublement intense. Une partie de moi guette chacun de ses râles, me délectant de ses soupirs de plaisir comme un succube se nourrirait de l'énergie sexuelle. Hmm, un vague sourire plane sur mon visage fiévreux, son emprise sur ma gorge commence à se faire insistante, c'est ce côté bestial qui est le meilleur. Son sexe me transperce, ses vas-et-viens sont violents et espacés, provoquant en moi des vagues de plaisir fourmillants le long de ma colonne vertébrale presque assez cambrée pour coller ma poitrine à son torse. Mon corps commence à ressentir la panique, la peur qui s'infiltre doucement à mesure que la jouissance m'imprègne me force à agripper son bras de mes mains, hésitant entre la caresse et l'envie de défaire sa poigne.

Je commence rapidement à manquer d'air, suffoquant contre sa bouche. L'hypoventilation fait son effet, laissant régir tout mon être avec impudicité. Bon Dieu c'est trop bon… En fermant les yeux, la tête reposé en arrière contre le mur je sens les pulsations de mon désir me traverser. De légers soubresauts accompagnés de geignements éteints s’enchaînent, dictés par les mouvements de Se Hwan en moi dont je ressens tout de lui. Sa main me brûle, je matérialise mentalement tout son corps moite et puissant, sa verge gonflée et durcie qui se glisse insidieusement avant se heurter à la barrière de mes lèvres. Un choc démultiplié par ma conscience qui déraille petit à petit, comme une piqûre d'adrénaline qui s'injecte dans mon sang. J'ai l'impression de jouir à chaque fois qu'il bouge, des spasmes me secouent et je ne distingue plus la pièce de mon esprit ou de mes sensations, j'suis au paradis, je vois des anges, des trompettes et des poneys partout, il pleut de la coke et j'ai l'impression d'être dans l'orgie la plus intense et la plus irréelle que le monde ai connu. Ou est le haut, le bas, la droite ou la gauche ça je n'en ai aucune idée. Mes ongles commencent à s'enfoncer dans le bras de mon partenaire, réflexe naturel en réponse à cette boule qui se forme dans ma poitrine, je pourrais jurer qu'elle va éclater. Je n'ai plus de temps. Je vais mourir, je suis déjà dans les limbes, à moitié morte me faisant donner par un homme qui a toute puissance sur moi. Pourtant toutes ces pensées perverses ne font que renforcer les contractions de mon vagin autour de son membre, je crois venir mais chaque seconde est encore meilleure que la précédente.

La voix de Se Hwan se glisse alors dans ma conscience, au moment où j'étais prête à m'évanouir, un long gémissement étranglé me traverse. Sa voix me transperce comme une flèche, elle s'enfonce en moi bien plus loin que son sexe me laissant hoqueter de plaisir. Mais il en rajoute une couche pour venir me titiller de son autre main. Ouh c'est trop… C'est trop, trop… Ah, ma trachée est en feu et mon envie de crier ne fait que renforcer cette impression. Mon sexe se resserre autour de Se Hwan à intervalles de plus en plus rapprochés, tout comme les battements de mon cœur qui en plus de quelques ratés me donne l'impression de hurler dans ma poitrine. Mes oreilles bourdonnent. J'entre-ouvre un peu plus les lèvres mais aucun son s'en sort et c'est dans un silence religieux et sacré que j’atteins l'orgasme. Un de ceux qui ressemblent à une putain d'explosion de mon corps tout en entier. L'espace d'un instant je suis un milliard de petites particules dispersées dans l'espace. Des milliers de milliards de foutus feux d’artifices. Hmph.

Je me retrouve complètement déconnectée de la réalité. Je suis au beau milieu de l’Olympe et je suis encerclée d'étoiles filantes. Se Hwan vient en moi quasiment au même instant, submergeant mon trop-plein de sensations par la chaleur de sa satisfaction. Wow. J'ai besoin de reprendre mon souffle. Ses doigts me libèrent enfin, l’oxygène filtrant à nouveau douloureusement dans mes poumons.

Oh putain, c'était tellement surréaliste. Un petit rire nerveux m'échappe même, cependant je n'arrive pas à l'ouvrir tout de suite. Ce con s'est acheté mon silence pendant un moment, je suis incapable de remuer les lèvres donc je passe doucement mes mains dans ses cheveux. Geste répétitif et apaisant, qui me coupe un peu de toute cette folie barbare qui vient de nous posséder. J'écoute le silence, plus bas j'observe les décombres qui nous entourent. Ah ouais. Quand même. On n'y est pas allés de main morte, je suppose que la moitié du campus est rassemblé derrière la porte. Oh je suis loin de m'en inquiéter, je profites de l'étreinte rassurante de Se Hwan qui me porte contre lui, nous pouvons bien savourer quelques minutes de repos. Ce n'est pas de trop car lui autant que moi en avons été épuisés.

Quelques temps plus tard il vient soutenir mon regard, un petit sourire derrière lequel je devine sa satisfaction me régale. Là où la plupart auraient commencé à ressentir l'envie de fuir je le vois prendre le temps de s'inquiéter un tant soit peu de ma personne. J'apprécie qu'il devance mes envies sans que ça ne soit de trop, je ne suis pas contre un peu de tendresse à ce moment précis.

- ça va…? T’es de retour parmi nous ?

Avec un sourire niais j'acquiesce donc pour toute réponse. S'il y a bien un moment de ma vie où j'aurais pu tomber amoureuse je crois que je l'ai trouvé. Je suis carrément en paix intérieure. Le spleen. Namaste mes frères. Amen ou tout ce que vous voulez, je ne peux pas être plus comblée malgré l'évidente de ma santé physique, le caractère très sensible des ébats que nous venions de mener et la non-discrétion dont on vient de faire preuve. Avoues Nari on peut faire mieux… Pourtant j’arrive même pas à faire semblant de regretter. J'emmerde le monde putain, c'était génial.

Mais maintenant retour à la réalité. Se Hwan me prévient gentiment qu'il va me reposer, je le prend un peu à la légère au début.

- C'est bon t'inquiètes… J'suis pas en sucre.

C'est bon quoi on est pas en train de retirer une flèche de mon épaule ! Il se retire donc doucement, je sens sa semence me dégouliner le long de le cuisse et… OULA PUTAIN. Je perds l'équilibre aussitôt. Mes jambes ne me soulèvent pas du tout bordel ! Je dois me tenir au bras de mon compagnon pour ne pas m'étaler comme une merde en rigolant, je suis plus éprouvée que je ne voulais bien le croire. Putain j'suis toute cassée. J'ai vraiment un pèt' au casque quand même. J'ai été bercée trop près du mur ou j'sais pas pour me faire subir ça et en redemander surtout. Mon dieu... j'aurais jamais du commencer les films de cul ça me donne de mauvaises bonnes idées !

Une vague de douleur générale m'envahit, mon corps et en surplus d'informations, je ne sais pas ce qui est le pire : mes jambes engourdies et rougies, ma gorge, mes muscles éprouvés, les diverses marques et morsures présentes sur ma peau ou mon dos endoloris par les chocs répétés.
Eh ben… Heureusement qu'on a pas la liberté de se voir trop souvent, ou j'serais morte depuis longtemps.

- C’était la meilleure baise de ma vie j’crois

- Ah ouais… J'dis pas le contraire putain. Ça valait le coup. Il me faut un p'tit remontant.

Honnêtement, là tout de suite je suis pas capable de ressortir d'ici comme si de rien n'était. Dans un immense effort je cherche un peu de speed dans la poche de ma veste, y a que ça qui peut me faire gagner un peu de vaillance physique. Je sors une petite fiole et ma cuiller, tapant un sniff sans plus attendre mais cette inspiration brusque ne réussit pas tellement à mon corps et j'ai  pas besoin d'attendre plus d'un quart de seconde pour que ça me monte au cerveau, WOW.  Je tombe à la renverse, m'attendant pas à un tel effet. Putain j'ai vu tout noir un instant ! Je me redresse à l'aide de Se Hwan en riant mais bordel mon corps va me lâcher pour de bon.

- Ouah… J'voudrais le dire autrement mais tu m'as vraiment défoncée putain.

Dans tout les sens du terme. Mais c'était de loin la meilleure défonce de ma vie alors. Comme quoi, il rigolait pas tout à l'heure en disant qu'il allait me baiser tellement fort que je ne pourrais plus marcher. J'ai l'impression que c'était il y a des siècles, j'ai perdu toute notion du temps. Comment on en est arrivés là je ne sais même plus. Je propose ma poudre à mon compagnon, on ne sait jamais, je pense que je suis pas la seule à être fatiguée à l'heure qu'il est.

Et puis comme si je le réalisais tout à coup je tâte prudemment mon cou. Ah oui ! Et ça ? Dans quel état il est ? Je me tourne vers l'héritier.

- Alors, c'est comment ? Ca se voit beaucoup ?

M'enquis-je en regardant Se Hwan qui me surplombe de sa grande taille, m'obligeant à lever la tête en grimaçant. La vache. Ca fait putain de sacrément mal, j'ai peur de la gueule que ça va avoir parce que même si mes amis sont plus ou moins au courant de mes petits travers, ma famille ce n'est pas la même chose… Si Na Mi voit ça, mon Dieu ! Vaut mieux que j'adopte le col-roulé, bien que ça soit plutôt très éloigné des mes habitudes vestimentaires.

-  Je tuerais pour me téléporter dans un bain…

Ouais. Là tout de suite je meurs d'envie de m'échapper de ce bordel puant que l'on vient de baptiser. Seulement, impossible de tenir debout sur mes talons toute seule. Et ma baignoire me semble être à des milliards de kilomètres. Je m'adresse donc à Se Hwan avec le plus d'enthousiasme possible :

-  C'était tellement bien que tu vas me raccompagner hein ? Pour de vrai je me sis plus achevée au speed qu'autre chose là. Je peux même pas ramper jusqu'au bout du couloir.

Je matérialise mentalement l'endroit en question. Bon, c'est vrai. Je suis à peine en train d’exagérer.

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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Jeu 10 Mar - 11:31

God, i promise i would be a good boy.

 
Jusqu’à maintenant nous ne nous étions pas préoccupé du bruit que nous faisions, ni des éventuelles oreilles indiscrètes qui s’étaient probablement déjà collées à la porte pour essayer de deviner qui s’amusait à détruire le local du concierge. Entre les « Se Hwan » criés par Na Ri et les nombreux gémissements qui les avait accompagné, il ne doutait pas un seul instant que les étudiants de l’université soient déjà en train de faire circuler des rumeurs douteuses à son sujet. Pourquoi le prénom de l’héritier Park s’échappait d’un placard à balai à cette heure-ci ? Qui était la jeune femme qui l’accompagnait ? Si Cameron ne lui tombait pas dessus dans les heures à venir, ce serait un miracle.

« Si tu le dis… » Pendant un court instant, je lui laissais croire qu’elle avait raison, qu’elle ne tomberait pas à la renverse lorsque je la déposerais sur le sol mais à la seconde où elle posait ses pieds par terre, j’esquissais un sourire en la voyant s’effondrer lamentablement. Pourquoi ne m’écoutait-elle pas ? Avec la façon dont je l’avais sautée, aucune chance pour qu’elle ne tienne debout. Ses jambes étaient encore crispées, ses muscles paralysés par l’effort et le plaisir qui s’y était mêlé en cours de route…Sans manquer de lui lancer un regard qui sous entendait que j’avais eu raison, je ne bronchais pas lorsqu’elle s’appuyait sur moi pour retrouver l’équilibre, me contentant de me rhabiller tranquillement sans me presser, mes mains remontant sur cette chemise que je boutonnais sans la quitter du regard. J’étais inquiet de savoir si elle allait vraiment aussi bien qu’elle voulait bien me le faire croire. Mes autres conquêtes ? Je m’en foutais royalement mais Na Ri n’était pas n’importe qui. Elle était la meilleure amie de ma soeur, la fille que je fréquentais depuis maintenant quatre ans dans son dos, avec qui je partageais toutes sortes de délires sans jamais avoir peur de me faire traiter de pervers sado-masochiste. La confiance régnait entre elle et moi. Jamais nous n’avions eu de problèmes à ce sujet et j’en étais bien content. Prendre soin de mon plan cul régulier et accessoirement amie était important, tant que cela n’allait pas plus loin et que nous gardions nos distances.

Prêt à partir, je restais prêt d’elle pour qu’elle puisse finir de se préparer sans donner mon avis sur cette drogue qu’elle inspirait et que je refusais d’un geste de la main. Je n’étais pas accro comme elle. Ces saloperies allaient détruire ma carrière et ma chance de dépasser mon frère si j’en abusais, il valait mieux donc que je m’en tienne à l’alcool et à quelques drogues de temps à autre, quand j’étais persuadé que personne ne pouvait me voir dans un état déplorable. Même si je n’appréciais pas l’idée de les savoir dépendantes, aussi bien Cameron que Na Ri, je ne commentais jamais leurs décisions. Elles étaient assez grandes pour savoir ce qu’elles faisaient, même si l’état de santé de Cameron devenait particulièrement instables depuis quelques semaines. En gentleman, je l’aidais à se redresser une nouvelle fois et ramassais son haut que je l’aidais à enfiler pour éviter qu’elle ne s’écroule une fois de plus, continuant à la materner comme s’il s’agissait d’une enfant jusqu’à ce qu’une grimace ne se dessine sur mon visage fatigué. « On dirait que tu t’es fait agressée… » C’était de ma faute et j’en étais conscient, mais il était trop tard pour revenir en arrière et même si j’en avais eu l’occasion, je ne me serais pas arrêté. Pour cacher un peu ses marques, je couvrais ses épaules avec mon manteau qui remontait assez haut pour masquer son coup avant de secouer les clés de ma voiture sous ses yeux. Bien évidemment que j’allais la ramener…je n’étais pas salaud au point de la laisser se démerder seule alors qu’elle tenait à peine debout.

« Bon par contre si ça te dérange pas, vaudrait mieux que tu te caches le visage. J’aimerais éviter que les rumeurs courent sur nous. Cameron nous en veut déjà assez je crois. » Je tirais une légère grimace en me rapprochant de la porte pour essayer d’écouter les bruits du couloir qui semblait étonnement vide. Puis j’ouvrais cette dernière pour vérifier que personne ne se trouvait là avant de lui faire signe de me suivre, attrapant sa main pour la tirer à travers le couloir que je traversais d’un pas relativement pressé tout en appelant l’un des chauffeurs qui travaillait pour ma paternel et à qui je demandais de nous attendre devant la porte de sortie de secours qui se trouvait de l’autre côté du bâtiment. Hors de question que nous traversions le campus dans cet état, je ne tenais pas à signer mon arrêt de mort tout de suite. A la place, je finissais par proposer à Na Ri de la porter sur mon dos pour aller plus vite et nous échapper du campus, évitant à plusieurs reprises des groupes d’étudiants en me planquant derrière des portes et des objets en tout genre jusqu’à ce que je ne parvienne à la porte par laquelle je m’échappais pour monter dans l’arrière de la limousine avec la demoiselle à qui j’esquissais un sourire rassuré. « Notre carrosse est là…On a eu de la chance cette fois, personne ne semble nous avoir vu » Je me détendais, passant une main dans mes cheveux pour essayer de me redonner un air plus ou moins présentable. « Tu viens souvent au club ? Si j’ai envie de te voir, j’y repasserais, ça me semble être l’endroit parfait…Je doute que Cameron y mette les pieds. Du moins je l’espère »

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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Ven 11 Mar - 11:48

God, i promise i would be a good boy.

 
outfit ✟ Le temps de recouvrer totalement la vue après mon petit sniff impromptu est quand même inquiétant. Pendant cinq bonnes minutes je vois encore des points noirs partout devant moi, comme si je jouais à la bataille navale version 3D. Mais en voyant l'air grave dont me gratifie Se Hwan à côté je m'extasie pas trop sur mes déformations visuelles, j'veux pas trop l'inquiéter non plus. Du coup j'essaie de me rendre à peu près présentable, même si c'est un peu peine perdue. Faut déjà retrouver tout mes vêtements, qui sont dans un état déplorable. On sort de la jungle ou quoi ? J'vous jure c'est presque un climat tropical là-dedans en même temps, j'serais pas étonnée qu'Alan de Jumanji vienne nous rejoindre en se balançant sur une liane, marsupilami sous l'bras, bref toute la famille réunie quoi.

Mais non. C'est toujours un putain de placard à balais où il fait une chaleur à crever, on peut cuire un poulet sur mon front c'est sûr. C'est vraiment la torture de me faufiler dans mes fringues, d'abord ce chemisier qui me colle désagréablement à la peau et puis ma veste j'vous en parle même pas ! Je tente vainement de me rendre présentable mais c'est pas gagné, en plus de ça je glisse sur un truc manquant de me ramasser encore une fois par terre. Supeeer.

J'essaie de distinguer mon reflet dans la vitre de on téléphone avant d'interroger Se Hwan quant à l'état de mon cou. A sa grimace je comprends aussitôt que c'est pas terrible mais je peux pas m'empêcher d'exploser de rire en entendant sa réponse.

- On dirait que tu t'es fait agressée...

A ce point là ? A part pour ma famille je m'en fais pas trop pour ça. J'ai juste un bon prétexte pour me chouchouter pendant un p'tit moment… De toute façon je trouve toujours un prétexte pour ça ! Donc je hausse les épaules à l'intention de Se Hwan et accepte avec désespoir son manteau. Eh les gars je vais déjà rôtir en enfer soyez pas trop pressés putain… J'espère qu'il fait bien froid dehors parce que j’étouffe comme pas possible là ! Comme une petite fille je me tiens bien droite en pinçant les lèvres pour le laisser m'y envelopper pour dissimuler au mieux les marques violacées de ma gorge, juste avant qu'il secoue ses clés sous mon nez ce qui m'arrache un sourire radieux. Yeaaah, mais il m'empêche de réagir en prenant la parole aussitôt. Hm.

- Bon par contre si ça te dérange pas, vaudrait mieux que tu te caches le visage. J’aimerais éviter que les rumeurs courent sur nous. Cameron nous en veut déjà assez je crois.

- Oui oui d'accord. Je te rassure j'ai pas plus envie que toi qu'elle nous tombe dessus la frangine.

Et puis me cacher le visage hein… C'est toute ma tête qu'il faut cacher, au moindre cheveux on serait capable de me reconnaître, il manquait plus que j'ai besoin de mettre une cagoule tiens. Mais je m'efforce de me noyer au mieux dans la veste de mon amant trois fois trop grande pour moi après m'être attaché les cheveux avec un élastique. Je fourre mon nez dans le col du vêtement pour en humer le parfum, les paupière closes. Hmm j'en frissonne, toute enivrée, j'adore son odeur…

En fait je suis un peu en train de planer alors je laisse Se Hwan gérer notre « évasion » comme il l'entend. Je crois qu'il se prend pour Splinter Cell d'ailleurs, même James Bond ne prend pas autant soin de ne pas être vu. Il me traîne d'abord par la main avant de m'inviter à me porter sur son dos, ni une ni deux je lui grimpe dessus sans me faire prier. Je pose tranquillement ma joue contre son dos, tout ce qui m'importe sur le moment c'est d'éviter de nous faire repérer en éclatant de rire. Mais franchement c'est pas facile quand il se planque derrière un distributeur ou peu importe pour esquiver des groupes d'étudiants. Ma cornée me brûle et les larmes me montent aux yeux, olala je vais pas tenir c'est impossible. Mais si. On arrive à atteindre la limousine des Park en mode furtif, Assassin's Creed tu n'as qu'à bien te tenir ! Ce n'est qu'une fois à l'intérieur du véhicule que je me permets de rire.

- Ouh...

J'essuie une petite larme au coin de mon œil, le sourire jusqu'aux oreilles.

- Oui je pense que c'est bon.

Je m'en veut un peu de pas trop le prendre au sérieux mais c'est moi. Rien ne l'est vraiment. Je me débarrasse donc du manteau de l'héritier et me penche en avant pour passer ma tête du côté du chauffeur.

- Dites, vous auriez un chewing-gum ?

Je bascule un peu plus, me retrouvant à moitié en train de couler sur le pauvre conducteur de la voiture, je cherche dans tout ce qui est à portée de main jusqu'à ce que le chauffeur, agacé ne me donne un paquet de tic-tac. Bon ça fera l'affaire.

- Merci !

Je rejoins la banquette à côté de Se Hwan, triomphante en agitant mes tic-tac sous son nez, avant d'en avaler une dizaine d'un coup, étendant lentement mes jambes sur celles de mon voisin.

- Tu viens souvent au club ? Si j’ai envie de te voir, j’y repasserais, ça me semble être l’endroit parfait…Je doute que Cameron y mette les pieds. Du moins je l’espère

- Oui, toutes les semaines. Hmm est-ce que ça veut dire que je suis ré-engagée Mr. Park ?

En tant que plan cul j'entends. Mais je sais qu'il a compris, j'affiche un petit sourire en coin en réajustant le col de sa chemise que je lisse du plat de la main. Je m'applique consciencieusement avant de poursuivre pour évoquer le sujet qui fâche : Cameron.

- Là dessus en tout cas je peux pas te contredire, Cam' manifeste un certain mépris vis à vis de ce club. Pourtant Se Won lui en vante les bienfaits… Raison de plus j'imagine. Je vois pas ce qu'elle viendrai faire ici.

Que faire si elle nous surprend encore ? Là j'avoue que je ne sais pas. J'imagine qu'il vaudrait même mieux tout lui dire sauf que… Ça rajoute une petite dose de piment ça aussi. Nous aimons tout les deux trop le goût de l'interdit pour essayer de la jouer honnête… Pourtant je ne veux pas lui faire de mal à Cam. Je peine à la retrouver. Elle plane toute la journée, des fois c'est comme si elle voyait à travers moi et que je n'étais pas là. Des fois elle m'honore d'un faible sourire, des fois de regards noirs. J'suis carrément paumée avec cette nana. J'le vois bien pourtant qu'elle a envie de me sauter dessus et de reprendre là où tout s'est arrêté mais je suppose qu'elle est pas prête.

Je sonde l'expression de Se Hwan à côté de moi. J'sais pas si je dois en parler avec lui, si c'est tabou, si vaut mieux que j'me la ferme. Alors je tente ma chance, même si ça vaut pas grand chose

- Tu sais quoi ? T'inquiètes pas trop pour elle. Elle a grain mais elle est plus forte qu'une vieille gélule du Docteur Jekyll, ça va lui passer j'la connais.

Et si y a bien quelqu'un qui peut l'aider c'est moi. Niveau dépendance à la drogue on a du mal à trouver pire. Et, bon ok, on a pas tout le temps l'impression que c'est bon pour elle c'que je fais genre quand je la fournis parce qu'elle me fait trop mal au cœur j'avoue… Mais égoïstement j'veux qu'elle m'aime, et dans son état je sais qu'elle risque pas d'le faire en me foutant de sa gueule et la privant de ses putains de pilules magiques. Ça serait l’hôpital qui se fout de la charité surtout. Bref. Le fait est que le risque pas de la laisser perdre le reste de cervelle qu'elle a encore sans me magner le cul. Et en attendant... Je compte bien en profiter... Prenant la parole je lève les yeux pour soutenir avec provocation le regard de Se Hwan.

- Tu devrais juste hm...

Mon ton se fait plus sensuel, je m'approche de lui pour l'embrasser dans le cou.

- Tu devrais juste te laisser guider par ton instinct. Ne réfléchis pas trop, ok ?

C'est évidement pour moi que je dis ça. Je ne veux pas qu'il reprenne brusquement conscience de la situation et me laisse tomber une nouvelle fois. Maintenant qu'on a recommencé je ne peux plus me sevrer, et je sais qu'à l'instar de la toute première fois il ne se fera pas désirer très longtemps pour peu qu'il soit un minimum encouragé.

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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri Jeu 17 Mar - 20:46

God, i promise i would be a good boy.

 
Ouf, après toutes ces péripéties et malgré le fait que nous avions pris de gros risques à nous balader dans les couloirs malgré les élèves qui s’y trouvaient, nous étions arrivés sains et saufs dans la voiture qui nous attendait sur le parking. Na Ri qui semblait trouver cette solution amusante alors qu’il n’y avait rien de drôle à l’idée de se faire voir par sa soeur en profitait pour harceler le chauffeur tandis que je reculais sur la banquette pour reposer mon corps meurtri par les efforts fournis dans ce placard à balai.

Lorsqu’elle revenait enfin vers moi, j’observais sa boîte de tic-tac en arquant un sourcil avant de me tourner vers le chauffeur pour m’assurer que la vitre qui nous séparait se fermait correctement. Hors de question que je m’expose devant un type qui travaillait pour mon père, surtout en compagnie d’une fille comme Na Ri qui, bien qu’elle soit la fille d’une grande famille, était aussi connue pour ses nombreuses frasques. Si je pouvais m’éviter des ennuis, je n’allais pas m’en plaindre.

« Oui, toutes les semaines. Hmm est-ce que ça veut dire que je suis ré-engagée Mr. Park ? »

Sans contenir un sourire amusé, je ne bronchais pas lorsqu’elle réajustait ma chemise, appréciant l’idée de l’engager comme plan cul régulier, même si techniquement cela faisait des années qu’elle était à mon service. Ou que j’étais au sien ? Difficile à définir au vu de la relation que nous entretenions dans le dos de ma chère et tendre soeur. Tout ça pour dire que nous avions trouvé un endroit où nous retrouver, un endroit où personne n’irait nous emmerder et encore moins celle que nous tentions de fuir par tous les moyens. Il y avait Se Won mais je ne le considérais pas comme une menace. Il était bien trop coincé pour en parler avec notre demi soeur, bien trop con pour comprendre ce qu’il se tramait entre Na Ri et moi. J’étais persuadé qu’il ne prendrait pas non plus le risque de me balancer…J’avais essayé de le tuer deux fois après tout. De quoi le dissuader. Alors que j’étais prêt à clore cette conversation, sa remarque ravivait une fois de plus le débat qui ne semblait jamais vouloir se terminer. Ca allait lui passer ? Ah ouai ? Na Ri se croyait sans doute bien placée pour s’en occuper mais il fallait être réaliste : cette fille empirait la situation de Cameron sans s’en rendre compte. Même si cela m’énervait, je gardais mon calme et tentais de ne pas envenimer la situation en la couvrant de reproches que je savais inutiles au vu de la situation dans laquelle nous nous étions mis. Toutefois, je me préparais à lui faire une remarque lorsqu’elle se rapprochait pour embrasser mon cou et jouer avec mes sentiments une fois de plus. Elle trichait. Encore une fois, elle profitait de mes faiblesses pour m’amadouer mais je n’étais pas dupe. « J’vais la sevrer. Que tu sois d’accord ou non, je vais la mettre dans un institut privé le temps qu’elle se calme et tu n’iras pas la voir. Je te connais trop bien, je sais que tu vas lui refiler de la merde si tu lui rends visite » Je grognais, agacé que Na Ri ne comprenne pas l’état pathétique dans lequel se trouvait Cameron avec ses foutues drogues. J’étais son frère, elle n’était qu’une amie et elle n’avait aucun pouvoir sur cette décision. Pour faire passer la pilule à mon tour, je glissais mes doigts sur son menton que je le relevais assez pour guider son visage jusqu’au mien avant de poser mes lèvres sur les siennes avec douceur. « C’est ma soeur, je l’aime. Tu comprends ? Tout ça c’est de ma faute, il faut que j’agisse. On se verra quoi qu’il en soit, parce que je suis un connard pas vrai ? Tant qu’elle ne sait rien, tout ira bien » Puis je tentais un léger sourire et relevais la tête en entendant le chauffeur nous indiquer que nous étions arrivés devant chez Na Ri. En gentleman, je me redressais de mon siège pour l’aider à sortir de la voiture et la ramener jusqu’à sa porte, m’y arrêtant pour la regarder en me demandant si elle tenait ou non à ce que je la suive. Elle allait peut-être vouloir me convaincre de ne pas enfermer Cameron, ou au contraire s’en foutre royalement et me demander de partir. Je n’en avais strictement aucune idée.

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Sujet: Re: /+18/ God, i promise i would be a good boy ft. Na Ri

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